Sortie estivale de la team BI: Visite de Chantier et plus encore ! Visite de Chantier…
Mise au point
Une émission sur le bois suisse!
En janvier dernier, la RTS a réalisé un reportage sur le bois suisse, dans le cadre de l’émission « Mise au point », intitulé « ça sent le sapin ». Ce reportage traitait de la forêt et de l’utilisation du bois dans la construction en Suisse et notre équipe a été interviewée à ce sujet.
En effet, la forêt correspond à 1/3 du territoire suisse et produit 10 millions de m3 de bois par année. De plus, la forêt suisse est jardinée c’est à dire que l’on coupe uniquement les individus mûrs en laissant les jeunes assurer la relève. Ainsi, la forêt par principe est maintenue continuellement à la même capacité. Malheureusement seuls 6 millions de m3 de bois par année sont effectivement récoltés. Dès lors, il serait tout à fait possible de couper plus sans mettre en danger la forêt.
Pourquoi ?
Les raisons sont nombreuses et variées mais l’une d’entre elle est le prix du bois suisse. Effectivement, celui-ci est lié au marché mondial et le prix doit donc rester compétitif par rapport aux autres marchés d’Europe. Néanmoins les coûts d’exploitation sont différents pour un même prix des matières premières ce qui crée un écart important. De plus, les entreprises qui traitent le bois n’ont pour la plupart pas les moyens d’investir dans des infrastructures à la pointe permettant de travailler le bois comme leurs homonymes étrangers. Dès lors, 60% du bois suisse est exporté pour être travaillé à l’étranger.
Le dernier maillon de cette chaîne est bien sûr la construction. D’abord, le manque d’utilisation de bois dans la construction fait que la demande sur le marché suisse est encore insuffisante. Ensuite, lorsque du bois est tout de même utilisé, il est beaucoup plus rare que le bois suisse soit choisit pour les raisons citées plus haut.
Et pourtant…
Le manque d’utilisation de ce matériau est donc critique autant pour la forêt que pour le marché de la construction. Sans oublier bien sûr l’avantage écologique non négligeable du bois. En effet, le bois stocke naturellement du CO2, l’équivalent d’une tonne par m3 de bois mis en œuvre. Ainsi, nous suffirait donc de valoriser le bois local dans la construction pour participer à inverser le réchauffement climatique. Pour vous donner un exemple concret, la Crèche du Château de Renens compte environ 300m3 de bois. Et cette quantité de bois correspond à seulement 32 minutes de pousse naturelle de la forêt suisse!
Un grand merci à la journaliste Carol Haefliger de s’être intéressée à ce sujet qui nous tient personnellement à cœur. Nous vous invitons à retrouver le reportage complet sur le site de la RTS.